vendredi 20 avril 2007

D'ac' pour un post-doc

Vendredi, la semaine est bientot si ce n'est deja terminee, j'en
profite pour me poser LA question du thesard en derniere annee: c'est
quoi donc que je vais deviendre? J'ai deja depuis hier un eclairage
sur les possibilites salariales en cas de depart dans l'industrie,
mais l'argent ne fait pas le bonheur (meme s'il y contribue, admettons
le).
Je me lance ... en 3 points:
-1- Un bon post-doc, ca ne se trouve pas dans une annonce, ou alors
c'est un coup de chance.
-2- Il faut commencer a s'en occuper plusieurs mois AVANT la
soutenance,
-3- Se servir du point 2 afin de developper un reseau de
connaissance dans le domaine vise, ce qui permet de satisfaire le
point 1
-4- Finalement, partir a l'etranger est plus facile a valoriser qu'un
sejour en France ...

Si ce que je viens d'ecrire est generique a souhait, c'est en tous cas
mon aprehension de l'apres, on est vendredi, je vais dans quelques
heures me permettre de mettre une pause a la prise de tete et vous
souhaiter a tous un bon week-end.

jeudi 19 avril 2007

eh eh eh

Amis thésards, pour vous remonter le moral c'est ici

Et oui l'Expansion nous annonce que dans pas moins de 4 ou 5 ans, notre salaire aura presque triplé pour atteindre en moyenne 44000 euros par an. Et même pas seulement pour tous ces gens utiles qui font des sciences dures, mais aussi pour les pauvres thésards en gestion et économie (bon les docteurs en lettre , sociologie et droit n'ont pas de perspectives à trois ans selon eux mais ne désepérez pas).

Enfin, pour l'instant je gagne toujours moins que si j'avais arrété après la licence...

L'été ou le cauchemar des thésards

Un problème récurrent pour le thésard est la gestion de l'été.

Votre sollicitude vous incite à vous dire: Il va nous parler des cours, de la rébellion probable des étudiants en fin de semestre après qu'ils aient découvert leurs notes, des conférences auxquelles il craint de se faire allumer par une bande de profs entraînés pour détruire psychologiquement les doctorants, éventuellement de l'angoisse au moment de choisir peut-être (pas sûr quand même, ça fait mauvais genre il paraît) de partir en vacances, mais pas trop longtemps tout de même, puis où, vu qu'il n'a pas un kopeck.

Non! En réalité, il s'agit du fait qu'il fait chaud alors qu'on n'a pas la clim' (cf les posts sur nos conditions déplorables, là pour le coup, c'est vrai). En outre, il fait super beau.
Autrement dit, tout nous pousse à sortir plutôt qu'à cuire au bureau, c'est clair.

"Eh bien, sortez donc mes amis!"

... Malheureusement, les choses ne sont pas si simples, y a toujours un truc qui cloche avec nous, vous l'aurez compris.
Les thésards en fin de thèse doivent rendre leur travail, au moins une ébauche relativement détaillée au plus tard le 31 août.
A l'instar des cigales, le thésard ne pense pas à cravacher lorsqu'il fait froid pour profiter de son été, non non. Il consomme allègrement son temps loisir aussi en hiver. Il se retrouve alors contraint de travailler dans des conditions déplorables, rythmées par les bouffées de chaleur, le manque d'eau chronique, ... j'en fais trop? ok j'arrête là.

Ainsi, le cas de conscience de partir du bureau ou non, à quelle heure ce n'est pas abusé, n'en est que renforcé lorsque les beaux jours reviennent et le thésard le vit très mal.
A un tel point qu'il ne peut plus travailler tellement cela l'angoisse... Alors il sort