mercredi 28 mars 2007
mardi 27 mars 2007
Thésards : les mal-aimés du système
Thésards : les mal-aimés du système-
Sous-payés pendant leur thèse, les jeunes chercheurs peinent également à trouver un emploi à l'issue de leur doctorat.
Par Sylvestre HUET
QUOTIDIEN : lundi 26 mars 2007
Travaille bien à l'école et la France reconnaîtra ton mérite. Pour nombre de Français, le discours «méritocrate» est toujours d'actualité. D'ailleurs, les dirigeants politiques attendent tout de ces jeunes chercheurs : découvertes, renouvellement des idées, créations de start-up, dynamisation du système public de recherche... La logique voudrait donc qu'ils soient traités avec égard. La réalité, elle, est quelque peu différente. Etat des lieux chez les «plus méritants» des étudiants : ces jeunes titulaires du plus haut diplôme délivré par l'université française la thèse sanctionnant huit à dix ans d'études après le bac.
«Travail non déclaré, payé au black.» De qui parle-t-on ? D'une PME sans le sou, d'un artisan employant sa famille ? Non. Le constat s'adresse à des laboratoires scientifiques publics, ayant pignon sur rue dans les plus grandes universités du pays. De nombreux scientifiques 1 000 selon une évaluation du ministère délégué à l'Enseignement supérieur et à la Recherche, au moins 10 000 selon la Confédération des jeunes chercheurs (CJC) y sont victimes d'un «travail non déclaré» selon l'Urssaf.
Parmi eux, plusieurs centaines sont rémunérées par des «libéralités» accordées par de multiples associations et fondations en particulier dans la recherche médicale. Faibles revenus, pas de cotisation pour la retraite (à parfois 30 ans passés !) aucune assurance pour les accidents du travail, des situations illégales... Un véritable déni social, connu et reconnu, mais qui perdure au sein des universités.
Depuis 2004, des négociations officielles, provoquées par un rapport détaillé de la Confédération des jeunes chercheurs sont censées mettre fin à cet état de fait. Au 1er janvier 2007, selon une circulaire ministérielle, toutes les «libéralités» devaient être transformées en contrat de travail à durée déterminée. L'Etat a pris en charge le surcoût pour les thésards... mais pas pour les postdoctorats («les postdocs» dans le jargon) . Du coup, aujourd'hui encore, et malgré les efforts de certains financeurs, comme l'Association française contre les myopathies (AFM) ou l'Association pour la recherche contre le cancer (ARC) qui a mobilisé 3,9 millions d'euros à cet effet, ces «libéralités» existent toujours ou ont été transformées en CDD... mais avec des montants et des durées subitement réduits.
Aides en berne. Autre exemple du manque de moyens accordés aux jeunes scientifiques : l'allocation de recherche que verse le gouvernement à 12 000 doctorants (jeunes chercheurs passant leur thèse) sur les quelque 70 000 inscrits (dont plus de 34 % d'étrangers, susceptibles de toucher une bourse de leur pays d'origine).
Cette allocation fait depuis sa création le yo-yo autour du Smic. C'est un vrai salaire, avec des cotisations et des charges sociales, qui reconnaît le travail d'un thésard.
Egale à 150 % du Smic en 1976, elle était en dessous du salaire minimum en 1982, 1986, 1988, 2002, 2004, 2006. Et vient tout juste de repasser au-dessus. Pourquoi ? Tout simplement parce que les gouvernements de droite comme de gauche ont toujours refusé de l'indexer sur l'inflation. Il suffit de ne rien faire pour qu'elle perde en pouvoir d'achat chaque année. La CJC demande qu'elle soit portée à 1 723 euros bruts en première année, 1 826 euros en deuxième année et 1 925 euros en troisième année... Des sommes inférieures à ce que pratiquent, par exemple, les Pays-Bas.
Et après ? Une fois la thèse passée, puis un, deux, trois, quatre ans de «postdocs» plus ou moins payés, la crème de la recherche scientifique se trouve-t-elle enfin récompensée ? En 2004, on comptait un taux de chômage de 11 %, trois ans après la thèse. Les docteurs en lettres et sciences humaines culminent à 17 %, mais le taux est quand même à 14 % en chimie et ne descend pas en dessous de 7 % pour les matheux et les physiciens. En partie responsables de ce résultat: les entreprises privées où les dirigeants, la plupart du temps sortis de grandes écoles d'ingénieurs et n'ayant pas été formés à la recherche, voient d'un mauvais oeil ces recrues qui ont appris l'indépendance.
Egalement coupable, l'administration publique, souvent incapable de recruter pour des postes de cadres des personnes qui ont pourtant prouvé leur capacité à mener à bout un projet difficile, nécessitant un esprit d'initiative. Quant à l'emploi scientifique public recherche et enseignement supérieur il a subi les à-coups des décisions politiques en totale incohérence avec le discours sur la priorité à la recherche. D'où le fait qu'on dénombre plusieurs milliers de jeunes chercheurs en situations précaires ou en postdoc à l'étranger. Au coeur des préoccupations du mouvement des scientifiques contre le gouvernement en 2003-2004, cette réalité n'a pas évolué depuis lors.
http://www.liberation.fr/vous/emploi/243344.FR.php
vendredi 23 mars 2007
Le syndrome du vendredi après-midi...
L'université est un lieu d'émulations. Je ne rigole pas, c'est vérifié dans de nombreuses situations. Mais le vendredi après-midi, c'est le contraire.. Chaque doctorant regarde l'autre en se disant "qui craquera le premier". De toute façon, à la fin, c'est toujours la même chose. On se retrouve tous au café..
mardi 20 mars 2007
Thésard, une vie de loser?
Devenir chercheur en sciences humaines, un véritable parcours du combattant.
lundi 19 mars 2007
Le syndrome "Demain, je m'y mets"
Définition : La procrastination désigne la tendance pathologique (rien que ça!) à remettre systématiquement au lendemain quelques actions, limitées à un domaine précis ou non. Le « retardataire chronique », appelé procrastinateur, n’arrive pas à se « mettre au travail », surtout lorsque ça ne lui procure pas de gratification immédiate. Les étapes qui mènent au report des tâches à realiser s'auto-entretiennent (cercle très très vicieux donc).
Aux procrastinateurs, les principaux remèdes proposés :
- dans sa vie, commencer par se fixer des objectifs réalistes (ou pourquoi le thésard est la principale victime de ce fléau psychologique...).
- essayer de s'engager auprès de collaborateurs pour se tenir à ses objectifs (ou le bon côté des co-écritures... )
- tout mettre en oeuvre pour se sentir soutenu et comprendre qu’on peut être apprécié pour soi et non pour ses seules performances (ou pourquoi c'est utile d'avoir de vrais amis... )
En un mot et je cite "les procrastinateurs ne sont ni paresseux ni désorganisés, comme on le croit souvent, mais souffrent d'un comportement lié à l'estime de soi"... C'était donc ça! Il paraît que mettre des mots sur les maux, ça soulage. Moi, ça m'a bien aidé : Je glande pas, je procrastine...
vendredi 16 mars 2007
TD du matin, chagrin
Bon, comme chacun sait, on doit donner des td, qu’on soit allocataire, vacataire, ater, ou n’importe quel autre truc en ter. Problème : un jour parmi d’autres où Dieu était d’humeur morose – voir médiocre (voir vilaine) -, il se dit : « Pourquoi ne pas insuffler discrètement (le fourbe, ndla) à ces charmants chargés de planning des universités françaises l’idée grandiose de mettre des td à 8h du matin ? ».
Sans doute devait-il penser, dans sa grandiose naïveté, que ça empêcherait ses charmants thésards chargés de td de finir au bar d’à côté jusqu’à pas d’heure. Sans doute devait-il aussi imaginer que les susdits thésards se diraient, du haut de leur haute conscience professionnelle : « Non, pas d’apéro ce soir, il faut que je prépare studieusement mon td, après c’est au lit à 21h avec une petite verveine, faut que je sois en forme demain matin ».
Eh bien non mon petit père. Tu t’es bien fourvoyé. Car pour le thésard, le td de 8h avec apéro la veille (jusqu’au jour même en fait), c’est un challenge. Et le thésard aime les challenges. Quand aux challenges au pub, n’en parlons pas merci.
Mais attention, même rentré chez lui à 4h30, le thésard est au garde à vous à l’heure, prêt à partager sa connaissance avec une bande d’alcooliques moins expérimentés à 8h. Pétantes.
Et tant pis s’il lorsqu’il entre dans la salle de cours d’un air triomphant, il ne voit pas la petite table postée (autre coup de fourbe) à un endroit improbable au milieu du passage entre le tableau et les étudiants. Tant pis s’il vacille, se rattrape de manière ridicule sur une chaise qui tombe à son tour. Tant pis s’il ne distingue que des formes floues, floues comme le sens des questions des étudiants. Tant pis s’il ne comprend pas d’où vient la voix qui lui parle. Tant pis si ses explications sont vagues, si les regards des étudiants lui paraissent interloqués, voir interrogateurs. Tant pis si il doit user de toute sa ruse et de son assurance pour faire accepter à ces gens que les choses qu’il dit, bien que fausses, sont vraies. Tant pis, parce que l’essentiel, c’est le challenge.
Et mon petit père, nous savons que tu as essayé d’insuffler aux organisateurs de conférences une idée similaire, à savoir la session de 8h du matin – et que tu as même été jusqu’à la session de 8h du dimanche matin. Que croyais-tu obtenir ? Un double challenge, s’est dit le thésard. Avec un résultat… indescriptible.
mercredi 14 mars 2007
De l'art des remerciements
Tout d'abord, cela signifie que la fin est proche, ce qui en soi est une très bonne nouvelle. Par ailleurs, cela permet de remercier toutes les personnes qui ont supporté nos humeurs dépressives au cours des années de thèse. Donc le doctorant devrait se réjouir de les écrire.
Mais il existe un problème, celui du remerciement du directeur de thèse. Certains vont bondir. Ils vont dire que pourtant le directeur de thèse est le maître à penser, celui qui a orienté la thèse dans le bon sens, celui qui a su remotiver l'étudiant dans ses moments de doute, celui qui a ... STOP, on arrête les conneries! Ca, dans pas mal de cas, c'est la théorie et non la pratique.
Dans les faits, c'est surtout celui qu'il faut appeler avec un numéro masqué pour qu'il réponde, celui qui ne répond pas aux emails, qui ne sait même pas ce sur quoi vous travaillez.
Pourtant, pour ne pas le froisser, il va falloir le remercier sans trop s'énerver.
Ainsi, l'angoisse monte chez le doctorant. Il faut trouver l'équilibre subtile entre ne pas trop trahir sa pensée et ne pas être trop véhément.
La meilleure stratégie est de s'en remettre aux glorieux anciens qui ont déjà réfléchi à la question. Alors on lit.
Voici en substance ce que l'on trouve. L'étudiant commence par le directeur et annonce qu'il le remercie pour la confiance et la liberté qu'il lui a accordées. A de rares exceptions près, c'est toujours, là où je suis, ce que l'on peut lire. Je vous laisse juge de la signification et vous souhaite une bonne lecture, entre les lignes!
mardi 13 mars 2007
Le thésard est content..
vendredi 9 mars 2007
Les évadés
Heureusement, ici comme ailleurs, le système est ainsi fait que si l’on s’y prend bien, on peut aussi en profiter. Peu de vacances, certes. Mais des vacances gratuites, parfois. Le tout est d’avoir l’œil aguerri, et du temps à perdre. Ce temps, il vous faut le trouver, car il vous évite de basculer – comme c’est déjà le cas d’un certain nombre de mes confrères thésards – dans la spirale infernale de la loose. Ce temps, il vous permettra d’accéder à un autre monde, à un monde peu connu du commun des mortels, et même du commun des thésards (qui sont immortels, à leur grand regret). Ce monde, c’est le monde de la « Conférence Tout Frais Payés », que nous nommerons CTFP, car le thésard aime les sigles, n’ayant pas le temps d’écrire les mots en entier, trop occupé qu’il est à trouver des CTFP.
L’accession à ce nouveau monde présente plusieurs avantages. Tout d’abord, la CTFP, comme son nom l’indique, est TFP. Plus de problème d’argent, et, en général, un délai de remboursement correct (dans mon cas, une heure après l’arrivée sur le lieu de la conf). Mais ce n’est pas tout, loin s’en faut. Dans la plupart des cas, et c’est là son grand mérite, la CTFP est d’un niveau médiocre, en tout cas quand elle vous accepte. Les organisateurs de CTFP vivent en marge du monde moderne, dans lequel les chercheurs (ou leurs universités) payent pour aller aux conférences. Les chercheurs titulaires étant de toute manière financés, les seules personnes intéressées par les CTFP sont quelques thésards en galère de vacances et d’argent. D’où le bonheur : vous arrivez dans un endroit où l’on vous traite comme un scientifique de haut rang, on vous entretient, et vous parlez devant un parterre de personnes acquises à votre cause, que de toute manière ils ne comprennent pas. Rien ne vous oblige d’ailleurs à leur dire que vous êtes un thésard. Vous en revenez glorifié, bronzé et reposé.
Pour les thésards cupides à hautes qualité morales
Vendredi dernier, (oui le vendredi n'est pas très productif ces derniers temps) nous étions avec un collègue, thésard lui aussi (appelons le "valise" pour préserver son anonymat), à la recherche de financement pour l’année prochaine, fatidique 4ème année où l’allocation de recherche s’éteint brusquement et où elle est remplacée, au mieux, par un poste d’ATER au salaire inférieur. Oui, sachez donc qu’il existe au moins une branche où le salaire décroît avec l’expérience : la recherche (de 1400 euros pour un allocataire moniteur les 3 premières années à 1150 euros pour les deux années suivantes an tant qu'ATER en donnant plus de cours – si on obtient un poste. Motivant, non?). Refusant d’accepter ce destin tragique, on a donc commencé à se mettre en quête de financements. Et là, on tombe des nues quand on voit ce qui existe. Deux petits exemples:
- vous avez une vocation? La Fondation Bleustein-Blanchet pour la Vocation
- vous êtes quelqu’un de moralement au top ? Vous pouvez avoir de l’argent pour ça : http://www.fdf.org/jsp/site/Portal.jsp?page=fondations&what=3&fondation_id=331. Perso je fais traverser les petites vieilles et je leur fais signer un certificat dorénavant.
Bon pas tout ça mais vendredi 17h10, c’est l’apéro je pense – en route, penser à se filmer en train de sauver un chat de la noyade.
Mais si je vous jure
Pour une fois que les économistes sont pas présentés comme des salauds de libéraux. Alors maintenant que c'est écrit dans les journaux, vous pouvez le croire: on peut être économiste et de gauche ;))
Et pendant qu'on est sur les à priori, non c'est pas parce que je fais une thèse d'économie que je connais quoi que ce soit sur la bourse. Alors pas la peine de me parler du marché des actions!
jeudi 8 mars 2007
"C'est Chaud et Chaleureux"
-"Oui bonjour, c'est la visite de la commission de sécurité, nous venons visiter les bureaux".
-"Pas de problème"
-"Alors, il y a combien de postes ici?"
-"sept"
-"et à côté?"
-"sept aussi, mais c'est plus petit".
-"Ah oui, effectivement, c'est chaud et chaleureux. Donc ca fait 7 postes pour moins de 15m²?"
- "Oui, c'est çà"
-"Mais là, on est en hiver, vous imaginez la chaleur pendant l'été..".
Oui, on sait. Pendant l'été, il fait plus que chaud.
A peine le temps de se retourner, ils sont repartis.
Quoi? Rien sur notre machine à café, rien sur le micro-onde?
Bref, on n'en saura pas plus. Ce fut la visite de sécurité la plus courte de l'histoire. On est curieux de lire le rapport...
mercredi 7 mars 2007
On ne rigole pas avec la sécurité..
"Nous vous informons qu'une visite de sécurité de XXX qui aura lieu le jeudi 8 mars. Cette visite sera faite par Mme X, médecin animateur régional de la circonscription, M. Y et M. Z ingénieurs hygiène et sécurité de l'université et M. W, médecin de prévention. "Autant vous dire qu'on attend cette visite avec grande impatience! Je suis curieux de savoir qu'elles seront leurs recommandations? Est-ce les doctorants qui prennent trop de place? Il faut qu'on pense à changer de place la cafetière..
dimanche 4 mars 2007
Histoires de badges
Tout a commencé en décembre 2005. Sans crier gare, mon badge s'est mis à ne plus fonctionner, tout comme ceux de plusieurs autres doctorants. Je suis allé voir la personne responsable qui a vérifié, qui a reprogrammé le badge.
Je remonte, attends quelques jours que les nouvelles données soient intégrées par la porte de mon bureau et puis, rien. Marche pô!
J'y retourne. Cette fois j'ai eu le droit à un ancien badge reprogrammé. Bis repetita. Marche toujours pô!
J'ai dû finalement avoir en tout une demie douzaine de badge qui m'est passée entre les mains. Enfin, le dernier que l'on me donne fonctionne. Notez que plusieurs semaines se sont écoulées depuis le premier refus de la porte à s'ouvrir.
Bref, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles jusqu'en septembre dernier. Nous avons, pour des motifs qui restent peu clairs, été amenés à déménager (dans le même bâtiment).
A cette occasion, j'avais été faire reprogrammer mon badge afin qu'il ouvre la porte de mon nouveau bureau. Jusqu'ici tout va bien.
Il y a de cela 2 ou 3 mois, je m'aperçois, pour une raison inexpliquée, que mon badge ne fonctionne plus, à nouveau. Par contre, il me permet toujours d'accéder au bâtiment, bizarre! Tant que j'avais l'accès au bâtiment, je trouvais la plupart du temps un camarade de bureau présent qui pouvait m'ouvrir (ou avait déjà ouvert) le bureau.
Finalement, cette semaine, je me décide à retourner voir la personne responsable des badges. Je vais la voir et je lui explique mon problème. Elle programme mon badge sur sa porte pour vérifier son état (je rappelle que l'on m'avait dit qu'il fallait parfois un peu attendre pour qu'il fonctionne, quelques heures au moins).
Elle me dit alors:
"Il ne marche pas!"
Je lui rétorque que pourtant il ouvre le bâtiment. Ceci selon moi suffit à conclure que c'est un problème de programmation. Bref, elle me répond:
"Non, non, il ne fonctionne pas, je vous en donne un nouveau."
Qu'à cela ne tienne, ça ne fera jamais que le septième en un an. Elle me le programme sur les bons bureaux.
Aussitôt, je vais l'essayer mon nouveau badge, à tout hasard, si il n'est finalement pas nécessaire d'attendre. Evidemment ... Marche pô!
Je me dis que je vais attendre un petit peu. Samedi dernier, jour où le badge est nécessaire pour rentrer dans le bâtiment à toute heure, j'arrive pour ouvrir la porte d'entrée et là, surprise, la porte ne s'ouvre pas. Obligé d'appeler à l'intérieur un camarade (qui par chance était à côté du téléphone dont je connais le numéro), de lui demander de descendre m'ouvrir, ce qui commence à être plus ennuyeux.
Voilà, alors je n'y comprends rien à ces histoires de badges de barges, mais si je compte le temps passé avec la responsable des badges et surtout, celui passé à chercher des personnes pour m'ouvrir les portes d'entrée et de bureau, les fois où je me suis retrouver en caraf' à attendre que quelqu'un se pointe, ne ferions-nous pas d'avoir de bêtes clés??
J'ajoute qu'avec les nombreux problèmes de vols dans le bâtiment, on nous conseille de bien fermer les portes dès que l'on s'absente. Vous vous en doutez, je ne le fait pas car il faudrait à nouveau perdre 5 minutes pour la rouvrir par la suite.